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Si donc un mariage - avec ce que cela comporte - ne peut être envisagé tant qu'un mariage antérieur ne se trouve pas dissous, une pastorale des divorcés-remariés existe, pour accompagner un nouveau couple dans sa vie chrétienne et dans sa foi - mais ceci relève d'une approche différente que celle du mariage et du rite qui le caractérise... ce qui suppose un travail de clarification, en correspondance avec ce que l'Eglise prévoit en ce cas, selon ses orientations.
On trouvera ci-dessous un modèle de cette pastorale, ainsi les orientations de notre diocèse.
Orientations pastorales - Archevêché de Malines-Bruxelles
Repères pour un temps de prière
Un temps de prière pour les personnes divorcées remariées
Un temps de prière peut être envisagé avec le nouveau couple. Cela suppose que l'on s'est établi dans une vérité de la démarche Pour décider de l’opportunité d’une telle démarche, il convient de tenir compte des circonstances de la séparation et des répercussions possibles sur l’ancien conjoint et l’ensemble de la communauté.
L'Eglise ne peut marier des personnes qui ont contracté antérieurement
un légitime mariage.
L'Eglise a une conception du mariage fondé sur l'Evangile. Elle accorde une valeur absolue à l'engagement des époux. Elle ne reconnaît pas le divorce. Tant que les personnes engagées dans une (première) union sont en vie, leur lien est indestructible (indissoluble). Il ne peut pas y avoir de célébration de mariage pour les personnes (baptisées catholiques) divorcées d'une première union qui a été célébrée à l'Eglise.
Si l'Eglise ne connaît pas et ne reconnaît pas le divorce, si elle accorde une telle valeur au mariage, il lui appartient de se prononcer sur la validité d'une union - si quelque réalité avait affecté la vérité du consentement du premier mariage au moment où il avait été contracté.
C'est le tribunal de l'Eglise qui apprécie selon son droit propre et sa conception du mariage (les 4 piliers du mariage à savoir la liberté du consentement, la fidélité, l'indissolubilité du lien, la fécondité consentie ): cette instance judiciaire se nomme "l'officialité".
Tout divorce implique des souffrances. Nous ne jugeons pas celles et ceux qui y ont recours ou qui y sont contraints.
Par fidélité au caractère unique et définitif de leur mariage, certaines personnes divorcées choisissent de ne pas se remarier. Nous reconnaissons la grandeur de ce choix conforme à l’appel de l’Evangile.
D’autres décident de contracter une nouvelle union civile. Certaines veulent être accompagnées par la prière de l’Eglise dont elles sont et demeurent membres. Une telle prière ne peut pas prendre la forme d’une célébration, laquelle présenterait les signes extérieurs d’un mariage sacramentel.
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